
Polaroids du frère
Cette mise à nu est bouleversante. Le Parisien
Un écrit puissant, mélancolique et pourtant lumineux. La Voix du Nord
Ces polaroïds s'ancrent dans nos rétines pour mettre en lumière ce frère qui n'a jamais autant brillé que depuis que ce livre existe. Franceinfo
C’est ton prénom que je voudrais donner à ce livre.
C’est le silence autour de toi que je cherche à chambarder. Gaver de mots et d’images l’épouvante de l’effacement, jusqu’à effacer le mot effacement lui-même, car on dit que si un mot n’existe pas, la chose qu’il représente n’existe pas non plus.
Toutefois, il est curieux de constater qu’il n’existe pas de mot pour définir un frère qui a perdu son frère ; et je t’ai perdu. Alors les hommes font des livres à leurs frères morts comme on érige des mémoriaux aux inconnus dans les villages pour retenir leurs cendres.
La littérature est un vaste cimetière et j’y pioche ta place.